Les chiffres encore provisoires sorties par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) ont révélé la mortalité routière sur les routes de métropole et des Outre-mer. Découvrez les chiffres clés.
Les résultats définitifs ne seront connus que vers le mois de mars, mais le bilan estimatif de 2017 a déjà été communiqué par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). Selon ces chiffres encore provisoires, 3 693 décès ont été recensés sur les routes de métropole et des Outre-mer. Ce qui correspond à une baisse de 1,2% par rapport à 2016. Dans les détails, 3 456 personnes ont perdu la vie en métropole, soit 21 de moins qu’en 2016 (-0,6%). L’excès de vitesse, la surconsommation d’alcool et le non-respect des règles de priorité sont les principales causes de ces accidents mortels. Dans les Outre-mer, le nombre de décès sur les routes s’élève à 237 contre 213 l’année précédente, soit une baisse de 9%. L’ONSIR pointe la vitesse et l’alcool comme principaux éléments déclencheurs de ces accidents.
En ce qui concerne le nombre de blessés, 3 410 cas ont été répertoriés en 2017 dans les Outre-mer (+7,4 %, + 236 victimes). Le nombre d’accidents corporels a également augmenté +11,6% (2 676 accidents, + 279). En revanche, les hospitalisations ont baissé de 3,2%. En métropole, les accidents corporels ont aussi bondi l’année dernière avec 58 894 recensés contre 57 522 en 2016. Ce qui correspond à une hausse de 1 372 accidents (+2,4%). Toujours dans l’Hexagone, 74 066 personnes ont été blessées (+2%), dont 27 674 hospitalisées plus de 24 heures contre 27 187 en 2016, soit 487 de plus (+1,8%).
Compte tenu des enjeux soulevés par ce bilan, le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 9 janvier, présidé par le Premier ministre a adopté 18 mesures. Parmi elles figure l’abaissement de 90 à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central. Plusieurs dispositifs rigoureux ont été adoptés pour la lutte contre l’abus d’alcool au volant à savoir l’obligation de pose d’un éthylotest antidémarrage (EAD) avec suivi médicopsychologique ou encore l’incitation à l’auto-évaluation. En ce qui concerne les deux-roues motorisés, il est prévu une modernisation des modalités d’examen du permis de conduire pour les catégories A1 et A2. Enfin, la pratique du vélo sera accompagnée dès l’école.
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