L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a révélé que 51% des femmes, soit une femme sur deux, se sentent en insécurité dans les transports en commun.
Les résultats d’une étude sur la sécurité des femmes dans les transports en commun ont été rendus publics. Une enquête menée par l’ONDRP a révélé qu’une femme sur deux ne se sent pas en sécurité tout au long d’un trajet en transport en commun. Selon cette étude, 45% des usagers des transports en commun, en moyenne, se sentent en insécurité. 51% d’entre eux sont des femmes et 38%, des hommes.
Cette enquête montre également que certains signes de violences faites aux femmes dans les transports en commun sont peu considérés. Des formes de violences ou des comportements qui ‘semblent être sous-estimées’ pourtant, elles peuvent être ’intimidantes ou de sexistes’. Ils peuvent être des regards insistants, tentative de drague, etc.
Les incivilités constatées dans les transports en commun constituent aussi des formes d’agressions envers les usagers. Il s’agit entre autres de ‘proférer des insultes, fumer, parler fort au téléphone ou manger de la nourriture, etc.’.
Les pouvoirs publics ont déjà fait la promesse de mettre en place des mesures anti-violences envers les femmes en particulier dans les transports en commun. Une amende pour ‘outrage sexiste’ dans l’espace public a été évoquée, ainsi que la ‘possibilité pour les femmes d’arrêter un bus de nuit entre deux stations’.
(Source : lefigaro.fr)