Réforme du bac : L’oral pourrait compter pour 15% de la note finale

LINFO.RE – créé le 23.01.2018 à 22h00 – La rédaction

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D’après plusieurs sources interrogées par la presse française, la nouvelle formule de l’oral du baccalauréat fera partie des propositions de réforme du bac et pourrait même compter pour 15% dans la note finale de l’examen.

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Des nouveautés dans le bac

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a demandé à l’ex-directeur de Sciences Po de Lille, Pierre Mathiot, de réfléchir à la refonte du bac. Il livrera son rapport, mercredi, après des centaines d’auditions de fédérations de parents d’élèves, de syndicats d’enseignants ainsi que des associations de professeurs. Il donnera donc les grandes lignes à suivre afin de redonner une nouvelle forme à cet examen, jamais réussi par les gouvernements précédents.

Cependant, selon les fuites relayées par la presse française, il pourrait avoir une suppression des séries du bac général. Il paraît aussi qu’il n’y aurait que deux disciplines "majeures" et deux disciplines "mineures", et que le bac ne tournerait qu’autour de six épreuves (comptant pour 60% de la note finale). Le reste des épreuves sera, selon les rumeurs, évalué par des contrôles continus, soit 40% de la note du bac.

Un grand oral en fin d’année

Pierre Mathiot proposerait un grand oral en fin d’année pour tous les élèves et cela compterait pour 15% de la note finale. Il porterait sur des matières interdisciplinaires d’après les sources interrogées. Mais la grande nouveauté, c’est que cet oral pourrait se préparer de manière collective mais l’épreuve serait passée individuellement. Ce seront deux professeurs du lycée du candidat et une personne extérieure le feront passer.

Valorisation de l’oral

La première mission de Pierre Mathiot est de redonner sa valeur à l’oral, puisqu’il est très important afin de réussir dans l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle. Par contre, Claire Krepper, du syndicat SE-Unsa a souligné que les professeurs doivent avoir du temps pour le préparer en amont.
"si on n’a pas le temps de le travailler en classe, on peut créer des inégalités. Il faut un oral qui permette de valoriser les compétences acquises par les élèves, pas un oral copié sur ce qui se pratique dans les grandes écoles", a précisé Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.