Lundi, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a réitéré l’importance de la sécurité sanitaire des consommateurs, à la suite de la contamination à la salmonelle du lait pour bébé de chez Lactalis.
Le ministre Bruno Le Maire a indiqué qu’il est important pour la France que les produits et les consommateurs soient sécurisés. Il a, d’ailleurs, reçu des associations de consommateurs et des représentants des familles touchées par cette affaire. Ce mardi, il réunira le Conseil national de la consommation afin d’améliorer les procédures de retrait des lots sur la base d’un diagnostic approfondi.
" Que chacun mesure bien ses responsabilités dans cette affaire, États, industriels, distributeurs, ou plateformes de distribution ", a souligné Bruno Le Maire.
En France, 37 bébés ont été atteints de salmonellose, 18 d’entre eux ont tout de suite été hospitalisés après avoir ingurgité du lait ou un produit de chez Lactalis. Actuellement, ces bébés sont tous en parfaite santé, d’après l’agence sanitaire Santé publique France. En Europe, un bébé a été touché par la salmonellose en Espagne et un autre en Grèce.
Le PDG du groupe français Lactalis, Emmanuel Besnier, a communiqué qu’il y aura indemnisation de toutes les familles touchées. Et pourtant, l’Association des familles n’en est pas convaincue, surtout concernant le rappel de 12 millions de boites dans 83 pays.
Lactalis est actuellement poursuivie pour "blessures involontaires " et " mise en danger de la vie d’autrui ". En effet, l’entreprise a manqué de transparence, en réagissant tardivement au problème de salmonelle détecté depuis les mois d’août et de novembre dans son usine de Craon. Enfin, malgré le retrait et rappel des lots de lait infantile potentiellement contaminés, certains distributeurs les ont encore vendus durant des semaines.
>> A lire aussi : Lactalis : Emmanuel Macron annonce que "des sanctions seront prises" si nécessaire
Lactalis : un logiciel de blocage des achats au supermarché
Laits infantiles contaminés : Le PDG de Lactalis promet d’indemniser les victimes
(Source : Libération)