L’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, a communiqué dans un quotidien que cet impôt "Charlie Hebdo" peut relever des bénéfices de publicité sur Internet ou sur les grandes plateformes, afin de soutenir la "liberté d’expression" en France.
Juliette Méadel a soutenu que sans la liberté d’expression, il n’y aura pas de République. Cette dernière se doit donc de la financer. Elle a, d’ailleurs, ajouté que cette liberté d’expression mérite dans ce cas un impôt supplémentaire qu’est "l’impôt Charlie Hebdo"
"Il pourrait s’agir d’un impôt sur les bénéfices d’une publicité diffusée sur internet ou d’un impôt sur les bénéfices des grandes plateformes. En effet, les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques", poursuit l’ex-secrétaire d’Etat.
Juliette Méadel a rappelé que les frais de sécurisation de Charlie Hebdo atteints les 1,5 million d’euros par an, par son directeur. En effet, elle pense que la création de cet impôt conduira tout le monde à évoquer la liberté de la presse et d’expression. "On finance un parti politique, pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes qui ont un projet politique anti-démocratique ? […] La presse indépendante, celle qui ne vit pas du soutien d’un actionnaire ou d’un industriel, celle qui ne vit que de ses lecteurs, doit pouvoir continuer à exprimer ce qu’elle a à dire", selon Juliette Méadel.
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(Source : 20 Minutes)