En 2017, la France a enregistré plus de 100 000 demandes d’asile, principalement par des migrants d’origine albanais ou venant d’Afrique de l’Ouest.
Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra, au micro de la presse française a confié que les demandes d’asile ont atteint 17%, soit 100 412 en France, en 2017. C’est effectivement l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui a sorti ce chiffre historique, alors que la progression a déjà été de 6,5% en 2016.
La France fait partie des premiers pays de la demande d’asile en Europe après l’Allemagne. D’ailleurs, ce dernier s’attend déjà à plus de 200 000 dossiers en 2018. Et pourtant, ces chiffres ne sont pas exacts, car il faudra compter les dossiers n’ayant pas encore été déposés à l’Ofpra.
Toutes les demandes d’asiles se font auprès de la préfecture. Cette dernière examinera si le demandeur vient d’un autre pays européen. Pour rappel, le règlement européen "Dublin" explique que le premier pays qui a contrôlé un migrant sera responsable de sa demande d’asile. D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a expliqué dans une circulaire en novembre que "près de 52% des demandeurs relevaient de cette procédure "Dublin"".
Les demandeurs d’asile devenant des réfugiés diminuent en France. En 2016, le taux d’accord atteignait les 38%, contre 36% en 2017. Si 37% de ces accords ont été autorisés par l’Ofpra, le reste provenait des recours admis auprès de la cour d’appel (CNDA). Ce sont les ressortissants de l’Albanie qui ont pris la tête de ces demandeurs d’asile, avec 7 630 demandes. Malgré sa réputation de pays d’origine sûre, l’Ofpra n’a permis sa protection qu’à 6,5% des demandeurs albanais. Malgré un taux d’accord dégressif, en 2017 il a été remarqué une progression des demandes d’asile provenant des pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir les Ivoiriens, les Algériens ainsi que les personnes venant de la République démocratique du Congo.
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(Source : Le Figaro)