Le Premier ministre dévoilera cette mesure ce jeudi à l’issue des Etats généraux de l’Alimentation. Le délit de maltraitance animale s’applique déjà pour les compagnons domestiques.
Une source gouvernementale a déclaré que le délit de maltraitance animale sera désormais étendu aux abattoirs. Le dispositif, déjà applicable pour les compagnons domestiques, sera présenté ce jeudi dans le projet de loi. Le Premier ministre Edouard Philippe s’en chargera à l’issue des Etats généraux de l’Alimentation, rapporte la même source précisant que la création de ce délit sera intégrée dans le code rural.
Face à la demande de la société civile, d’assurer la transition écologique de l’agriculture, les Etats généraux de l’alimentation, qui auront duré cinq mois, pourront aboutir à de nouvelles pistes. Il s’agit d’une tentative pour équilibrer les relations commerciales entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs. "Dans le projet de loi est accroché un article étendant au pénal les mauvais traitements sur animaux lors du transport d’animaux vivants et dans l’industrie alimentaire, notamment les abattoirs", a souligné la même source citée par le Huffington Post.
Les Etats généraux ont réuni l’ensemble de la filière alimentaire : industriels, distributeurs, associations de consommateurs et organisations environnementales. Le bilan a révélé l’accord trouvé entre les participants sur le fait que la méthode a été fructueuse. La prochaine étape sera la mise en musique de leur travail par des mesures concrètes, notamment sur le plan budgétaire et fiscal. Ce qui donnera à permettre à l’agriculture et l’agroalimentaire français la possibilité d’opérer une transition environnementale tout en continuant à vivre de leur production.