La branche polynésienne de LREM a "lancé une alerte" à destination des "700 personnalités les plus influentes de la majorité présidentielle", dans le but de dénoncer la pauvreté en Polynésie française.
En Polynésie française, 55% des habitants vivent en-dessous du seuil de pauvreté. La branche polynésienne de LREM a décidé de dresser une liste pour les élections territoriales d’avril et mai 2018, face aux mastodontes de la politique locale comme le président sortant Edouard Fritch, ou encore ses prédécesseurs Gaston Flosse et Oscar Temaru. Par contre, En Marche ne veut pas de leader politique local.
Comme le rapporte Europe 1, dans son courrier d’alerte, La République en Marche évoque une Polynésie très inégalitaire et pauvre, s’appuyant sur des sources officielles à l’instar l’Institut de la Statistique en Polynésie française.
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En Marche parle d’une "absence d’amortisseur social et de mesures de redistribution", avec un coût de la vie plus élevé qu’en France sachant qu’il n’existe pas d’allocations chômage ni de RSA en Polynésie. le parti donne aussi l’alerte quant au manque de diplômes, le décrochage scolaire, le chômage qui dépasse 30%, et le surendettement des ménages.
Ensuite, LREM s’inquiète de la santé de la population locale en citant le magazine médicale The Lancet : "70% des hommes et la moitié des femmes adultes sont en surcharge pondérale". L’espérance de vie est inférieure de huit ans à celle en France, et la mortalité infantile 3 fois supérieure.
Tout cela conduit les Polynésiens de LREM à s’interroger sur "la cohésion sociale de la nation", appelant à la solidarité nationale.
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