Deux jouets connectés en particulier font l’objet de mise en garde de la part de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
La Cnil estime que deux jouets connectés, fabriqués par Genesis Industries Ltd basé à Hong Kong, ne présentent pas la sécurisation exigée par la réglementation en vigueur. Il s’agit de la poupée "Mon amie Cayla" et du robot "I-Que" qui sont activés via un mobile ou une tablette par connexion bluetooth. Les deux jouets connectés, fonctionnant en tandem, sont dotés d’un micro et d’un haut-parleur.
Les reproches de la Cnil concernent notamment la possibilité d’espionner non seulement les enfants mais aussi leur entourage. En Allemagne, la poupée "espionne" Cayla est déjà interdite, elle a été retirée du marché.
Pour rappel, en décembre 2016, l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a déjà signalé la Cnil sur le manque de fiabilité des deux jouets connectés en question. Après la réception de ce signalement, la Commission nationale a par la suite effectué les contrôles nécessaires.
La Cnil a alors conclu que "ces vérifications ont permis de relever que la société chinoise collecte une multitude d’informations personnelles sur les enfants et leur entourage’. Dans les détails, il s’agit de collecte de ‘voix, contenu des conversations échangées avec les jouets (qui peut révéler des données identifiantes comme une adresse, un nom...), mais également des informations renseignées dans un formulaire de l’application". Les autorités compétentes françaises ont exigé du fabricant de jouets chinois, Genesis Industries, de se soumettre aux règles exigées ‘faute de quoi une procédure de sanction sera engagée’.
(Source : francesoir.fr)
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