Rafael Ben-Ari/Cham/NEWSCOM/SIPA
Le secrétariat d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes a lancé mercredi sur son site internet et les réseaux sociaux le second volet d’une campagne numérique intitulée "arrêtons-les !".
La nouvelle campagne du gouvernement ciblant les violeurs se présente sous forme d’animations. Les vidéos lancées sur le site du secrétariat d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes montrent des situations de viol. Elles rappellent également les peines prévues par la loi. Viol conjugal, hommes victimes de viol ou celui de personnes vulnérables, les diverses situations possibles sont retranscrites dans ces séquences. Il est à noter que ces animations entrent dans le second volet de la campagne baptisée "arrêtons-les !".
Une des animations met en avant une personne ayant abusé de sa colocataire au moment où cette dernière dormait. Le présumé violeur s’est vu infliger 15 ans d’emprisonnement. La même peine a été prononcée à un individu qui a "profité de l’état d’ivresse d’un jeune homme pour lui imposer un rapport sexuel". Le Figaro qui relaye cette information rapporte également le cas d’une collaboratrice menacée de licenciement en l’échange d’un rapport sexuel. C’est un "viol aggravé" passible de 20 ans de prison de même que pour un homme ayant obligé son épouse à avoir un rapport sexuel alors qu’elle avait dit non.
Selon le Code pénal, le viol est un crime défini comme "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise". Une enquête de l’Ined rendue publique fin 2016 a révélé que 62 000 femmes et 2 700 hommes affirment avoir été victimes d’au moins un viol, une tentative de viol ou des deux dans les 12 mois précédents. Les faits se sont déroulés au sein de l’espace privé dans les relations avec la famille, les proches, les conjoints, petits amis ou ex.
En savoir plus sur le site du secrétariat d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes