Illustration/SIPA
Une étude de l’Insee rendue publique ce mardi a révélé que les personnes les plus pauvres sont les premiers à bénéficier des réformes sociales et fiscales mises en œuvre en 2016, notamment la création de la prime d’activité.
Au total, les mesures sociales et fiscales prises en 2016 ont entraîné un gain total de 1,68 milliard d’euros pour les revenus des ménages, dont plus de 1 milliard au titre de la prime d’activité. Ce qui correspond à un bénéfice moyen de 70 euros par an. Selon une étude de l’Insee, ces dispositifs ont surtout eu un impact auprès des revenus les plus modestes avec une hausse de 1,8% de leur niveau de vie. L’augmentation est de 0,8 % pour les 10 % situés juste au-dessus dans l’échelle des revenus. En l’absence de ces réformes, il y aurait peu d’impact sur l’ensemble de la population à cause d’un niveau de vie moyen qui aurait été inférieur de 0,2 %.
L’Insee, dans son "portrait social" de la France, a indiqué que le niveau de vie des 20 % les plus aisés a baissé de 0,1 %. "Au total, les inégalités de niveau de vie se sont très légèrement réduites du fait des réformes", a constaté l’Institut national de la statistique sur le récit de 20 Minutes. D’après l’étude, le nombre de ménages perdants s’élève à 12,62 millions contre 9,98 millions pour celui des gagnants. Le niveau de vie des plus aisés a légèrement chuté à cause de la hausse des taux de cotisation vieillesse.
Outre la création de la prime d’activité, destinée aux travailleurs à faibles revenus, le RSA a de nouveau bénéficié d’une revalorisation exceptionnelle de 2%. Au total, 2,4 millions de ménages étaient gagnants grâce à la création de la prime d’activité contre 3,4 millions de perdants. Toutefois, il faut noter que le gain moyen des premiers est nettement plus important (950 euros) que la perte moyenne de ces derniers (370 euros sur l’année).
Plus de détails sur le site de l’Insee