Contrairement aux années précédentes, aucune prolifération de moustiques n’a été détectée cette année en Côte d’Azur. Les insectes volants se feraient rares à cause de la sécheresse.
L’Entente interdépartementale de démoustication (EID) Méditerranée est la structure chargée de lutter contre les moustiques responsables des maladies comme la dengue et le chikungunya. Dès que des cas de maladies en lien avec ces insectes sont déclarés, l’EID se dépêche chez les malades pour pulvériser la zone et éliminer ainsi les moustiques. Cette année, la structure n’a pas été trop sollicitée. Nous avons pulvérisé une zone une seule fois et c’était dans le cadre d’une simple suspicion’, se réjouit un responsable.
En 2015, des traitements insecticides étaient nécessaires après le signalement de 38 cas de dengue et de chikungunya. Depuis le début d’année, sur la Côte d’Azur, seul un cas rare du virus du Nil occidental a été signalé, le 20 octobre dernier, chez une patiente habitant à Nice-Nord.
De son côté, les agences régionales de santé (ARS Paca) ont lancé un appel aux Azuréens en leur demandant de continuer à ‘se protéger des piqûres’ des moustiques.
Il faut souligner que les moustiques vecteurs de maladies qui sont susceptibles de véhiculer les virus de chikungunya, de dengue, du zik et même du Nil occidental sont les Aedes albopictus. Ces nuisibles volants sont pourtant connus pour hiberner en automne. Toutefois leur cousin, Culex Pipiens, un moustique connu pour ne pas avoir des rayures, reste actif durant toute l’année malgré une baisse du nombre de la population en hiver.
(Source : 20 minutes)
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