Cette nouvelle plateforme lancée par l’Acerp ce mardi n’est pas un espace de plaintes. En revanche, elle permet de signaler tous les dysfonctionnements du réseau mobile, de l’internet fixe de la maison, ou encore la Poste.
Problèmes d’accès à internet, colis non arrivé à destination ou encore panne du téléphone fixe classique, autant de dysfonctionnements de service peuvent désormais être communiqués sur le Net. Pour ce faire, l’Arcep, le gendarme du secteur, a lancé mardi une nouvelle plateforme dédiée au signalement de ces dérangements. Entreprise, particulier ou élu local peut désormais prévenir des problèmes liés au réseau mobile, l’Internet fixe de la maison, ou encore la Poste. Il suffit de se connecter à l’adresse www.jalerte.larcep.fr en y joignant une photo, un courrier sans oublier de citer l’opérateur concerné. Quatre personnes se chargent ensuite de lire les signalements avant de les transmettre.
Cette révolution devra apporter d’énormes changements dans le domaine de la téléphonie mobile étant donné que jusqu’ici l’Arcep ne reçoit que des rapports annuels. Interrogé au sujet de cette nouvelle plateforme, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep a confié que cette nouvelle plateforme n’est pas un espace de plaintes, car il y en a déjà un. En revanche, c’est un "signalement de toutes les galères du quotidien, parce qu’il y a des gens qui restent en carafe et nous voulons les connaître. Cela nous permettra d’observer, entre autres, les pics de dysfonctionnements, les baisses de débits, les coupures... et d’intervenir vite", a-t-il expliqué sur le récit du Parisien.
Malgré l’étendue du programme, Sébastien Soriano ne promet toutefois pas une résolution de tous les problèmes individuels. En revanche, l’Arcep va dresser un bilan annuel et surtout apporter "une réponse systémique sur le marché". L’autorité de régulation des télécoms s’engage alors à intervenir auprès des acteurs concernés "afin que, à moyen terme, il n’y ait plus de laissés-pour-compte des télécoms". Selon les précisions de l’Arcep, les lanceurs d’alerte peuvent partager leur signalement d’un clic, sur Twitter ou Facebook. Une fiche sur leur problème leur sera ensuite transmise en plus d’un mail validant le signalement qu’ils pourront unir à toute plainte devant la DGCCRF, une association de consommateurs.