Pendant trois années, cet homme a fait l’objet d’une surveillance étroite de la part des services fédéraux. Cela ne l’a cependant pas empêché de faire carrière dans la police et d’atteindre même le grade de gardien de la paix.
Les reconversions sont possibles, tel est le cas pour cet ancien fiché S qui a été étroitement surveillé par les renseignements depuis plusieurs années. L’homme, qui était un ancien radicalisé, a fait l’objet d’une surveillance rapprochée depuis 2012. Quand il a manifesté son désir d’intégrer les forces de police, après un intérêt pour l’armée, la DGSI a envoyé un signalement au ministère de l’Intérieur. C’est le ministère qui a émis la fiche S.
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Toutefois, ce statut qui lui a été conféré ne l’a pas empêché d’être recruté comme adjoint de sécurité (ADS). Pendant tout son parcours, soit trois années, il avait été surveillé par les services de renseignements. Selon une information de RTL, la DGSI n’a trouvé aucun soupçon de menace terroriste auprès de l’homme. Elle a alors levé la fiche S qui pesait sur le suspect. Après une formation sans encombre, notre personnage atypique a ainsi pu devenir gardien de la paix. L’officialisation de son statut a eu lieu vendredi dernier, plus précisément le 22 septembre.
Les réactions autour de cette nomination ont été mitigées. Si certains sont convaincus d’un changement de camp définitif, d’autres en revanche pointent du doigt la possibilité pour ces suspects d’intégrer des postes sensibles.
Source : 20 Minutes, Europe 1