À l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, les syndicats de CRS ont décidé de suspendre leur mouvement de protestation contre le projet du gouvernement de fiscaliser leur indemnité de déplacement.
Les syndicats de CRS et le ministre de l’Intérieur se sont convenus d’une nouvelle date pour un rendez-vous le 6 octobre. Après avoir discuté avec Gérard Collomb, les syndicats de CRS ont déclaré ce vendredi qu’ils suspendent leur mouvement de protestation. Ce jeudi, des milliers de CRS ont manifesté leur désaccord face à leurs conditions de travail. Ils s’opposent également à un projet du gouvernement qui a pour objectif de soumettre leur indemnité journalière d’absence temporaire (IJAT) aux prélèvements sociaux.
Interrogé par BFMTV, Frédéric Lagache, secrétaire général du syndicat de police Alliance a affirmé qu’ils ont arraché au ministre de l’Intérieur le fait de suspendre la décision de fiscalisation. "Dès lors que nous avons de nouveau l’ouverture de négociations, bien évidemment nous allons demander à nos collègues de suspendre leur mouvement dans l’attente des décisions qui seront prises le 6 octobre", a-t-il poursuivi. Il n’a pas manqué de préciser le caractère houleux dans lequel s’est déroulée la réunion en déclarant que "ça n’a pas été simple avec le ministre".
Le nouveau round de discussions sera mené sous l’égide du Directeur général de la police nationale. Plusieurs points d’achoppement seront abordés notamment la question des délais de paiement de l’indemnité journalière d’absence temporaire. Celle-ci s’élève à 39 euros et est versée lorsque les CRS sont en mission. Cette prime représente un important complément de revenu pour les CRS par rapport au nombre de missions qu’ils effectuent.
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"Le ministre de l'Intérieur a pris conscience" du malaise chez les CRS, affirme les syndicats de police pic.twitter.com/9I1iV5T6Ox
— BFMTV (@BFMTV) 22 septembre 2017