Invitée sur RTL ce lundi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a expliqué que bon nombre de ces effets secondaires sont en rapport avec des difficultés à redoser correctement le Levothyrox.
Le nombre d’effets indésirables liés au Levothyrox a augmenté. Il y a quelques jours, 1 500 signalements ont été recensés. Dernièrement, l’Agence du médicament (ANSM) en a relevé 5 000. Ce lundi sur RTL, la ministre de la Santé a annoncé qu’il y en avait 9 000. Agnès Buzyn qui reconnaît un problème d’information des malades met en cause la nouvelle formule mise sur le marché fin mars. "Si l’on regarde les enquêtes de pharmacovigilance et ce qui remonte du terrain, nous sommes à 9 000 signalements sur les trois millions de personnes", qui prennent en France du Levothyrox, a-t-elle indiqué.
Parmi ces effets indésirables figurent les maux de tête, vertiges, crampes ou encore perte de cheveux. "Beaucoup de ses effets secondaires sont liés à des difficultés à redoser correctement le Levothyrox, mais ils s’estompent quand on arrive à bien doser le traitement", a précisé la ministre. Selon toujours Agnès Buzyn, il n’existe aucune fraude, aucun complot, ni aucune erreur, mais uniquement un problème d’information des malades. "Les patients ont été surpris par une formulation qui avait changé et qui pour certains donnait des effets secondaires", a souligné la ministre de la Santé.
Mécontents de la nouvelle formule du Levothyrox mise sur le marché fin mars, les patients estiment qu’il s’agit d’une urgence sanitaire. Vendredi, des patients de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) ont fait savoir qu’ils comptent porter plainte contre les autorités sanitaires et le laboratoire Merck Serono. Les conclusions de l’enquête de pharmacovigilance seront connues en octobre.
#Levothyrox : "Pas de fraude, pas de complot, pas d'erreur mais problème d'information des malades", dit @agnesbuzyn dans #RTLMatin pic.twitter.com/AhkbZM6lxT
— RTL France (@RTLFrance) 11 septembre 2017