L’une des principales mesures qui figurent dans les ordonnances de réforme de la loi du travail est le plafonnement en cas de licenciement abusif. Un dispositif qui ne ravit pas la majorité des Français.
Selon une enquête d’opinion réalisée autour de la réforme de la loi du travail, 57 % des personnes interrogées se sont déclarées contre le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif. Le sondage Odoxa pour Le Figaro et Franceinfo publié le jeudi 31 août révèle que seuls 2 % sont favorables au plafonnement de ces dommages et intérêts obtenus aux prud’hommes.
Cette mesure constitue pourtant l’une des plus importantes dans les ordonnances qui réforment la loi du Travail. Le Premier ministre Édouard Philippe ainsi que la ministre du Travail Muriel Pénicaud avaient annoncé que le plafond "irait d’un mois de salaire à partir d’un an d’ancienneté, à 20 mois au-delà de 28 ans d’ancienneté", comme rapportée par Europe 1.
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En revanche, la majorité des Français (7 sur 10) est favorable à "l’élargissement du CDI de projet à d’autres secteurs que celui du bâtiment" (71 % d’avis positifs). Cette ordonnance donnera la possibilité aux entreprises de recourir au CDI de chantier, ce contrat utilisé dans le bâtiment et qui peut se terminer une fois un chantier achevé. Il y a aussi la mesure de "possibilité pour les petites entreprises de conclure un accord d’entreprise avec un représentant du personnel en dehors des syndicats" (69 % d’avis positifs). Cette dernière permet aux entreprises de moins de 50 salariés et qui n’ont pas de délégués syndicaux, de négocier avec un élu du personnel non mandaté par un syndicat.
Source : Europe 1