Les premiers résultats de l’enquête toxicologique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ont été révélés. Les produits fabriqués avec des œufs contaminés ne représentent pas de danger mais pourraient être retirés du marché.
Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, s’est voulu rassurant mercredi concernant le scandale des œufs contaminés qui touche l’Europe.
Le ministre regrette que la France n’ait été informée "que plusieurs semaines après l’introduction des produits incriminés sur le territoire (à partir de la mi-juillet)". Il souhaite que les échanges avec la Belgique et le Pays-Bas soient "beaucoup plus fructueux et beaucoup plus rapides ". Il prévoit d’évoquer ce problème d’information au conseil européen informel de l’agriculture et de la pêche à Tallinn (Estonie). Cette rencontre se tiendra à la fin du mois d’août.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a depuis quelques jours lancé une enquête à la suite de ce scandale. Si les résultats sont attendus vendredi, les premiers éléments de l’enquête laissent penser que "les produits incriminés pourraient éventuellement être retirés du marché", rapporte Le Parisien.
En France, 4500 fonctionnaires sont sur terrain pour mener " Un véritable exercice à la Sherlock Holmes", a indiqué Patrick Dehaumont, Directeur Général de la Direction générale de l’alimentation (DGAL).
Les enquêtes ont permis de découvrir qu’une infime quantité de fipronil a pour l’instant été détectée dans les œufs contaminés qui ont été utilisés dans les usines. Les produits fabriqués avec ces oeufs et potentiellement déjà commercialisés en France ne présentaient a priori "pas de danger pour la santé humaine ", a souligné Stéphane Travert. Mais il a ajouté que "Ces résultats seront réactualisés en permanence".