Plus d’un jeune sur deux aurait déjà été victime d’harcèlement en ligne. La majorité des cas se serait passé sur Instagram.
Selon une enquête réalisée par une association britannique Ditch The Label, 54% des jeunes sondés seraient victimes de harcèlement sur les réseaux sociaux. Et 6% des jeunes de moins de 20 ans trouvent aussi que les réseaux sociaux constituent un espace peu recommandé en termes de sécurité.
Dans le classement des plateformes où le harcèlement serait le plus fréquent, Instagram caracole en tête. Arrivent ensuite Facebook et Snapachat. Les harceleurs utilisent des messages privés pour agresser leurs victimes. Ces messages seraient empreints notamment d’insultes et de moqueries. Les attaques sont axées sur l’apparence physique, l’orientation sexuelle ou les centres d’intérêts. Instagram est par ailleurs considéré comme la plateforme la plus nocive et toxique tandis qu’YouTube serait la plus bénéfique.
Selon Le Figaro, les harcèlements se font "par le partage d’une capture d’écran d’un statut ou d’une photo, ou encore par la création d’un faux profil usurpant l’identité de la victime".
Par ailleurs, l’étude britannique révèle que 69% des jeunes ont reconnu avoir manqué de respect à un autre internaute. Dans la foulée, trois quarts d’entre eux confient se connecter sur les réseaux sociaux au moins une fois par jour. Une fréquence d’utilisation qui multiplie le risque de harcèlement.
Il a aussi été indiqué que le nombre de jeunes de 14-24 ans, souffrant de dépression tendait à la hausse au cours de ces 25 dernières années, de l’ordre de 70%. Les jeunes souffrent aussi des troubles du sommeil, de l’alimentation sans parler de la perte de confiance en soi.
(Source : rtl.fr)
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