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La secrétaire d’Etat pour l’Egalité entre les femmes et les hommes est malmenée depuis peu sur les réseaux sociaux et dans les médias après plusieurs polémiques. Marlène Schiappa a vécu un cauchemar.
Alors qu’elle entend apporter divers changements, la secrétaire d’Etat pour l’Egalité entre les femmes et les hommes est dans le viseur des médias et détracteurs sur les réseaux sociaux. Marlène Schiappa estime que ces derniers relayent de "fausses informations" et veulent lui mettre la tête sous l’eau. Pour éviter toute mauvaise interprétation, elle fait attention à tout ce qu’elle dit de peur que ce qu’elle prononce sorte de son contexte. La jeune ministre de 34 ans a tiré les choses au clair face aux rumeurs qui circulent ces derniers jours. Elle a ainsi démenti la baisse de 25% de son budget de secrétariat d’Etat annoncée par le Journal Officiel de même que la distribution des CAP à toutes les mères qui viennent d’accoucher.
Marlène Schiappa est harassée par la situation. "Ce n’est pas agréable à vivre, je perds du temps, et le temps que je pourrais passer à faire mes sujets, je suis obligée de le passer à rétablir les faits", a-t-elle regretté sur le récit du Journal du dimanche. La secrétaire d’Etat qui dénonce un "bashing" injustifié estime qu’il est important à un moment de remettre les choses dans leur contexte. Depuis ces polémiques, elle a reçu de nombreuses menaces de mort à son ministère. Elle a dû bloquer internet pour que ses deux filles de 5 et 10 ans ne puissent pas lire ce que les gens disent sur elle. "Il y a dans la vie politique des gens qui ont commis des délits, qui ont été condamnés, qui ont même commis des agressions sexuelles et ils ont plus la paix que moi. Vous trouvez ça juste ?", a-t-elle lâché.
Son quotidien est devenu un véritable cauchemar. Tous les matins, Marlène Schiappa doit faire le tri des articles qui parlent d’elle. Certains s’attaquent à son physique, d’autres ne traitent que du fond. La secrétaire d’Etat pour l’Egalité entre les femmes et les hommes a alors dénoncé le sexisme dont elle est victime. Ses cheveux longs, ses boucles d’oreilles ou ses ongles font l’objet de nombreuses critiques même dans des presses très sérieuses, a-t-elle confié. "On voit bien que ce qu’on me reproche c’est d’être qui je suis et d’être là où je suis. Le renouvellement dérange", regrette la ministre, pointant également la jalousie de certains de ses rivaux.
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