illustration
La confiance des ménages accuse un net fléchissement pour le mois de juillet 2017. Cette baisse survient après deux mois de hausse, selon le communiqué de l’Insee.
Le mois de juillet 2017 n’a pas été bien optimiste pour les ménages en France. Selon des données publiées par l’Insee, l’indicateur qui synthétise la confiance de ces derniers a subi une perte de quatre points et passe ainsi à 104. Une nette baisse comparée aux deux mois précédents durant laquelle le moral des ménages a connu une hausse continue. En effet, lors de la période mai-juin, l’indicateur avait bondi de huit points. Heureusement, le moral des ménages est resté au-dessus de sa moyenne de longue période, soit 100. La détermination du moral des ménages est importante, car elle permettra d’évaluer le niveau de consommation. Ce dernier impacte directement sur la croissance économique en France par rapport à l’investissement.
A LIRE AUSSI : Insee : 11 400 Réunionnais quittent l’île chaque année
Cette baisse en juillet est également causée par deux facteurs : l’opinion des ménages sur leur situation financière future et l’incapacité à l’épargne pour bon nombre d’entre eux. Selon les chiffres de l’Insee, les ménages perçoivent leur situation financière personnelle future comme peu reluisante. Cet avis "se dégrade nettement" et perd ainsi 6 points, retombant en dessous de la moyenne de long terme. Un fort repli de l’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France est également perçu (-11 points). En ce qui concerne la capacité à épargner, le solde d’opinion des ménages a perdu 4 points.
La stabilité est au rendez-vous pour la proportion de ménages jugeant opportun de procéder à des achats importants. Une forte hausse de plus de 11 points avait été remarquée au mois de juin. L’Insee relève également une augmentation de la crainte générale concernant le chômage (+2 points) après trois mois de baisse. Il est à préciser cependant que le solde d’opinions correspondant demeure bien au-dessous de sa moyenne de long terme, selon l’Insee.
Source : Le Figaro, Zone Bourse