Comme chaque année, les contribuables français sont libérés après avoir travaillé 205 jours sur 365 pour financer les dépenses publiques. Ce lundi 24 juillet marque alors le jour de "libération du contribuable".
Deux jours plus tôt qu’en 2016
A la suite des calculs de l’association Contribuables Associés, ce lundi 24 juillet est un jour symbolique pour les contribuables français. En effet, ils arrêteront à partir de ce jour de financer les dépenses publiques, mais commenceront à
travailler pour eux. La date a pris
deux jours d’avance par rapport à 2016. D’après les données de l’OCDE, cette date a été obtenue après calcul du ratio entre les dépenses publiques (celles de l’État, des collectivités territoriales, de la sécurité sociale et de l’Union européenne) et les richesses créées en France (soit le PIB).
205 jours sur 365
Les Irlandais étaient les premiers à être libérés, dès le 11 avril. Aux États-Unis, les contribuables doivent atteindre le 19 mai et le 2 juin pour le Royaume-Uni. Dans le continent européen, la libération se fait en moyenne le 22 juin, soit un mois avant les Français. Pour l’année 2017, les contribuables français ont travaillé 205 jours sur 365 afin de financer la sphère publique.
Un pays dépensier
En France, 56% de son PIB est dépensé pour la sphère publique. Ce qui fait du pays le plus dépensier de l’OCDE. "La France dépense beaucoup trop pour sa sphère publique, et ce poids de la dépense publique se traduit par un matraquage fiscal gigantesque sur les contribuables", assure Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés cité par Europe1. Elle devance en effet le Portugal (43,9%) ou encore le Royaume-Uni (41,9%).