Alors que les résultats définitifs du bac sont connus, de nombreux lycéens n’ont pas encore d’affectation. La plate-forme Admission post-bac (APB) fait l’objet de critiques.
Le Parisien Aujourd’hui en France pointe du doigt le logiciel Admission post-bac sensé aidé les bacheliers à trouver leur filière. Sur les 641 700 lycéens qui viennent de réussir l’examen, 17 000 n’ont pour l’heure pas trouvé de place dans l’enseignement supérieur.
Cette attente est "inadmissible" juge le quotidien qui donne plusieurs exemples d’étudiants complètement désemparés, comme Antoine, bac ES obtenu avec mention Bien. Il veut devenir avocat, alors il a postulé dans toutes les facs de droit de sa région, 14 universités au total. Résultat, il est sur liste d’attente partout. Du coup l’adolescent envoie des lettres de motivation et de recommandation de ses professeurs pour démarcher les facs par lui-même. Ils sont ainsi 17 000 à attendre que des places se libèrent suite au troisième tour des admissions qui devra avoir lieu vendredi 14 juillet.
>>>Résultats Admission post-bac
Prise au dépourvu, certaines filières ont eu recours au tirage au sort pour sélectionner leurs futurs élèves. Cette pratique a lieu depuis plusieurs années en Staps, la filière sportive. Toutefois, Frédérique Vidal, la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur a demandé que le tirage au sort soit abandonné. Comme l’explique le quotidien, le système APB semble aujourd’hui avoir atteint ses limites. Cette année, les dossiers des étudiants en réorientation ont été traités en même temps que ceux des nouveaux bacheliers. En outre, les effectifs ne cessent d’augmenter. "Il y aura 170 000 étudiants supplémentaires dans les trois ans qui viennent", alerte François Germinet, chargé du dossier à la Conférence des présidents d’université.