Huit nouvelles maladies ont été inscrites sur la liste des pathologies qui font l’objet de vaccination obligatoire. Le gouvernement fait marche arrière en annonçant que les familles qui y sont opposées peuvent bénéficier d’une dispense.
Le gouvernement avait annoncé que le nombre de vaccins infantiles obligatoires passerait de trois à onze. Il revoit sa position après avoir tenu compte de la polémique. Jeudi 6 juillet, il a fait part de son projet de créer une "clause d’exemption" pour permettre aux parents qui ne sont pas d’accord avec la mesure de ne pas faire vacciner leurs enfants contre ces maladies.
La loi sur la vaccination obligatoire doit être proposée l’année prochaine. La clause devrait figurer dans le texte. La ministre de la Santé Agnès Buzyn affirme travailler sur cette clause. "Si vraiment des familles s’opposent absolument, nous essaierons de leur permettre d’éviter la vaccination. C’est compliqué juridiquement", a-t-elle déclaré sur RTL.
Agnès Buzyn a rappelé que les huit vaccins concernés devraient devenir obligatoires à partir de janvier 2018. Elle a ajouté qu’il y a des "morts inutiles" aujourd’hui, et qu’il est "inadmissible que des jeunes meurent de méningite ou de rougeole" en France.
Aujourd’hui, les vaccins obligatoires chez les enfants sont contre la poliomyélite, la diphtérie et le tétanos. Agnès Buzyn veut ajouter à la liste huit vaccins jusqu’ici seulement recommandés. Il s’agit du vaccin contre l’hépatite B, la rougeole, la rubéole, la coqueluche, la bactérie Haemophilus influenzae, les oreillons, le pneumocoque et le méningocoque C.
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