Samedi dernier, trois personnes suspectées d’avoir incité des femmes à se prostituer en Guadeloupe ont été mises en examen.
Selon les informations de l’AFP qui a appris la nouvelle du parquet de Pointe-à-Pitre, mardi, le "petit réseau" de prostitution a été démantelé et trois personnes ont été entendues puis incarcérées.
Xavier Bonhomme, procureur de la République de Pointe-à-Pitre a affirmé le début d’une enquête en mois d’octobre 2016, à partir des renseignements venant des policiers de la PAF ou Police aux Frontières. Ces dernières ont soupçonné des activités louches à Grand-Baie, dans la ville pointoise. Il s’avère que de nombreuses femmes de la République Dominicaine auraient été introduites de manière illégale en Guadeloupe pour devenir des prostituées dans des bars de Grand-Baie, un endroit bien connu et qui serait un haut-lieu de la prostitution en Guadeloupe, d’après France Antilles.
La semaine dernière, une enquête effectué par la PAF et le GIR GIR (groupe d’intervention régional), dans le quartier a abouti à une mise en examen de trois personnes, dont deux hommes et une femme. Le propriétaire d’un bar, un guadeloupéen, âgé d’une quarantaine d’années est présumé avoir "loué des chambres" pour la prostitution à proximité de son commerce. Il a été enquêté pour "proxénétisme et aide au séjour irrégulier". Ensuite, Une femme de 45 ans, "d’origine dominicaine", a été mise en examen notamment pour "proxénétisme, aide au séjour irrégulier et au travail dissimulé". Et enfin, le gérant du bar, 40 ans, "d’origine dominicaine", a été mis en examen pour "proxénétisme, exécution de travail dissimulé et emploi d’étrangers sans titre".
Les deux premiers suspects ont été mis en prison. Le gérant du bar, en revanche, a été libéré sous contrôle judiciaire.