Obligatoire pour tout musulman dès la puberté, le ramadan constitue l’un des 5 piliers de l’Islam. Toutefois, certaines personnes obtiennent des dérogations qui leur permettent de ne pas jeûner.
Pendant 30 jours, du 26 mai au 24 juin 2017, les musulmans entreront dans la période du ramadan. Si toutes les personnes pubères sont concernées par ce mois du jeûne, il existe 4 grandes circonstances permettant des dispenses.
Les personnes dont la maladie est chronique sont autorisées à ne pas jeûner pendant le ramadan. Cela est valable dans le cas où se priver de nourriture entraînerait la mort, une grande souffrance, l’aggravation ou le retardement de sa guérison. Une fois guéries, elles devront rattraper les jours où elles n’ont pas suivi le jeûne. En revanche, les musulmans pubères souffrant de petites maladies comme le mal de dent ou les petites douleurs passagères ne sont pas concernés par la dispense.
Les femmes enceintes sont également dispensées du jeûne pendant le ramadan. Cette dérogation est aussi valable pour celles qui allaitent leur enfant. Toujours est-il que la période de rattrapage est obligatoire dès qu’elles en seront capables.
Etre vieux
Les personnes âgées, les vieux, hommes ou femmes ont le droit de rompre le jêune pendant le ramadan. Cette dérogation a été accordée en raison de leur incapacité à supporter le fait de ne se priver de nourriture à des horaires indiqués. "Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre", est-il écrit dans le verset 2 de la Sourate Al Baqarah du Coran. Le rattrapage n’est donc pas valable pour cette catégorie de personnes. En revanche, ils peuvent offrir un repas à un pauvre pour chaque jour non jeûné.
Il est ici question d’un long voyage où la prière est réduite de moitié. Le voyageur devra donc jeûner un nombre égal d’autres jours.
Consultez notre dossier complet sur le ramadan.