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La mise à jour du fichier électoral a causé des désagréments à certains électeurs lors du premier tour de l’élection présidentielle. Des anomalies ont notamment été signalées à Paris, Strasbourg ou encore dans l’Hérault.
Tout ne s’est pas passé comme prévu pour certains électeurs lors du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 23 avril. A Strasbourg, plusieurs électeurs avaient été rayés des listes électorales lors de la mise à jour du fichier électoral. A Paris, des anomalies similaires ont également été signalées.
Dans l’Hérault, une électrice de la commune de Mauguio a eu la surprise de découvrir qu’elle était décédée le 18 avril dernier. D’après Midi Libre, elle n’a pu voter lors du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 23 avril. Elle s’est rendue à son bureau de vote avec une carte d’électeur et une pièce d’identité en règle.
"Au début, j’ai pris ça un petit peu à la rigolade. Puis finalement, ça touche quand même très profondément. Et quand on voit les conséquences que ça peut avoir...", explique l’électrice à Midi Libre. En effet, si elle est déclarée morte, elle peut également être rayée de la liste des bénéficiaires de la caisse des retraites et de la sécurité sociale, et ne pourra pas accéder à ses comptes bancaires.
A l’origine de la mésaventure de cette électrice de l’Héraut se trouve une erreur de l’Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE) qui l’a confondue avec une homonyme, effectivement décédée le 18 avril, dans la commune voisine de Castelnau-le-Lez. Elle devra se rendre au tribunal de Montpellier pour prouver qu’elle n’est pas morte et pour pouvoir voter par procuration lors du second tour de l’élection présidentielle.
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