Le mouvement séparatiste basque ETA avait annoncé son désarmement pour ce samedi 8 avril. En 2011, Il avait mis fin à quarante ans de lutte armée contre l’Etat français.
Le mouvement Euskadi Ta Askatasuna, ce qui veut dire "Pays basque et liberté" en français, plus connu sous son acronyme ETA, a fourni à la police française une liste de douze caches d’armes dans le sud-ouest de la France. Jeudi 6 avril, l’organisation séparatiste, qui avait mis fin en 2011 à quarante ans de lutte armée contre les Etats français et espagnols, a annoncé qu’elle procéderait ce samedi 8 avril à son désarmement total. Le groupe est toujours classé comme organisation terroriste par l’Union européenne.
Dans un communiqué commun daté de vendredi 7 avril, les gouvernements autonomes du Pays Basque espagnol (Euskadi) et de la Navarre, ainsi que la Communauté d’Agglomération Pays basque français, ont expressément soutenu vendredi 7 avril la démarche de la Commission internationale de vérification.
La Commission internationale de vérification est une structure non-reconnue par l’Espagne et la France sur lesquelles est à cheval le Pays basque. Elle œuvre pour la fin du conflit a tenu une conférence de presse. Une conférence de presse s’est tenue ce samedi à la mairie de Bayonne, dans Pyrénées-Atlantiques. La remise de la liste de caches d’armes aux autorités françaises y a été confirmée.
Dans cette perspective de démantèlement des caches d’armes d’ETA, les services de police, ainsi que des spécialistes du déminage, sont mobilisés au Pays basque français et prêts à intervenir à tout moment, indique-t-on de sources proches du dossier.
L’arsenal d’ETA comprendrait environ 130 armes de poing et deux tonnes d’explosifs, pour l’essentiel volées en France et en Espagne. L’organisation est actuellement en proie à des difficultés et ne compterait plus qu’une trentaine de membres. Les violences ont fait 829 morts attribués au mouvement pendant les quarante ans de rébellion contre les autorités française et espagnoles.
En savoir plus sur ETA.
Suivre l’actualité sociale en France.