Les règles du nouvel examen pour devenir chauffeur de taxi ou de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) viennent de sortir. Elles comportent plus d’une centaine de questions et sept épreuves.
Désormais, un examen commun aux chauffeurs de taxi et aux conducteurs de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) est instauré par un décret paru dans le Journal officiel ce vendredi 7 avril. Les candidats devront s’attendre à sept épreuves écrites et répondre à 107 questions, dont 91 à choix multiples et 16 à réponses courtes. Le tout sera noté sur un total de 340 points.
L’examen, qui est organisé dans chaque département, inclut un tronc commun de cinq épreuves : gestion, réglementations, langues française et anglaise et sécurité routière. Des épreuves scientifiques sont également prévues dans la rubrique réglementations et gestion.
Chaque candidat pourra passer l’examen de chauffeur de taxi ou de VTC deux fois. Le test de conduite dure vingt minutes. Le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, précise que cette réforme doit permettre de "professionnaliser l’accès aux métiers de conducteur taxi et VTC, et de permettre à ces deux professions de se développer dans des conditions justes et équitables".
La première inscription à l’examen de chauffeur de taxi ou de VTC coûtera 195 euros. L’épreuve écrite coûtera 95 euros supplémentaires pour repasser l’épreuve de conduite. Jusqu’à la fin de cette année, les candidats qui ont déjà validé certains modules de l’ancien certificat de conducteur de taxi seront dispensés des nouvelles épreuves écrites équivalentes.
Les chauffeurs de taxi ou de VTC ressortissants d’un autre pays européen pourront travailler en France en faisant reconnaitre leur aptitude professionnelle par les préfectures. Ces dernières pourront leur demander de passer un examen ou de suivre une formation le cas échéant.
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