Dans le but de rénover le dépistage du cancer du sein, le ministère de la Santé propose deux consultations pour toutes les femmes de 25 et 50 ans.
Parmi tous les cancers, celui du sein est le plus fréquent chez la femme. Pour améliorer son dépistage, le ministère de la Santé a déjà annoncé la mise en œuvre de douze mesures qui entreront en vigueur le 1er janvier 2018. Celles-ci incluent la création d’une consultation de prévention pour toutes les femmes âgées de 25 et 50 ans. L’examen sera élargi à d’autres cancers. Les autres dispositifs concernent la suppression des dépassements d’honoraires quand une échographie est prescrite en complément de la mammographie. Cette dernière, rappelons-le, est entièrement prise en charge lorsqu’elle est effectuée dans le cadre du programme de dépistage organisé.
La consultation pour les femmes de 50 ans se fera par son médecin traitant ou son gynécologue. Le but de l’examen médical est de leur expliquer les avantages et les limites du dépistage du cancer du sein. D’après le ministère, il aidera ensuite la femme à établir sa propre décision. Cette visite chez le médecin abordera également "le dépistage et la détection précoce d’autres cancers" (colorectal, col de l’utérus). La prévention ne sera pas en reste en agissant sur les facteurs de risques (tabac, alcool, habitudes alimentaires, activité physique...).
Chez les femmes âgées de 25 ans, la consultation à titre préventif de tous les cancers (en particulier du sein et du col de l’utérus) sera "prise en charge à 100% par l’Assurance maladie". Selon le ministère cité par Le Figaro, le but est d’"informer sur les modalités de dépistage ou de suivi, selon les antécédents et les facteurs de risque de chacune". Les patientes seront également informées des facteurs de risques comportementaux comme le tabac et l’alcool, mais aussi les habitudes alimentaires et l’activité physique, etc.). Sans oublier les conséquences que peuvent entraîner la contraception ou les infections sexuellement transmissibles.
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