Mardi dernier, lors d’une conférence sur les discriminations, la ministre du travail, Myriam El Khomri a évoqué les cas des groupes AccorHotels et Courtepaille qui présenteraient "un risque élevé de discriminations" à l’embauche.
A l’occasion de la conférence sur les discriminations mardi dernier, la ministre du Travail Myriam El Khomri a présenté AccorHotels et Courtepaille comme étant des groupes associés à "un risque élevé de discriminations" à l’embauche relatives à l’origine des candidats.
En parallèle, en dépit de nombreuses relances auprès de ces sociétés, celles-ci n’ont pas réagi pour solutionner le problème en mettant en place un plan d’action "satisfaisant." La ministre a souligné que le cas du groupe hôtelier et de l’entreprise de restauration "est particulièrement préoccupant", rapporte lefigaro.fr.
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La conclusion de la ministre liée aux deux groupes, découle des résultats d’un "testing" sur les discriminations à l’embauche, mis en place en 2016 lequel est initié par le gouvernement.
Ce "testing" concerne 40 entreprises ayant plus de 1.000 salariés et 12 d’entre elles sont concernées par des discriminations vis-à-vis de candidatures "maghrébines."
Pour AccorHotels et Courtepaille, "le testing" a clairement conclu à un risque élevé de discriminations. Le cas de ces deux entreprises va être confié au Défenseur des Droits, Jacques Toubon. Interrogés par AFP, les deux groupes sont en désaccord avec les dénonciations de la ministre.