En France, plus de 30 000 personnes décèdent chaque année à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Plus de 18 000 d’entre elles sont des femmes.
En France, plus de 30 000 personnes décèdent chaque année des conséquences d’un accident vasculaire cérébral (AVC) selon une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence Santé publique. Ce type d’attaque brutale a coûté la vie à 18 343 femmes en 2013, ce qui en fait la première cause de mortalité chez les femmes, devant le cancer du poumon. Chez les hommes, le chiffre est de 13 003 décès.
Plusieurs facteurs peuvent être désignés comme pouvant être à l’origine d’un AVC. Il s’agit de l’âge, de l’hypertension artérielle, du diabète, de l’obésité, de la sédentarité ou encore du tabagisme. Cependant, des progrès ont été constatés ces dernières années. Ainsi, entre 2008 et 2013, le taux de mortalité par AVC a chuté d’un peu plus de 13%, grâce notamment à la mise en place d’unités neuro-vasculaires spécialisées permettant une prise en charge plus rapide.
Seules les personnes âgées de plus de 85 ans et les femmes âgées de 45 à 65 ans ne sont pas concernées par cette baisse du taux de mortalité par AVC en raison notamment d’une forte augmentation du tabagisme dans cette dernière tranche d’âge. Par ailleurs, d’importantes disparités ont été observées. Les départements d’outre-mer, en particulier La Réunion et la Guyane, ainsi que les régions Bretagne et Haut-de-France en métropole enregistrent les taux les plus élevés. En revanche, le taux de l’Ile-de-France est deux fois plus bas que celui de La Réunion, selon l’étude.
Parmi les recommandations de l’étude figure l’intensification des campagnes de prévention des AVC pour en limiter l’impact économique et humain. Concrètement, il s’agit de mieux connaitre les signes caractérisant cette pathologie : paralysie ou engourdissement d’un côté du corps, vertiges, troubles de l’équilibre et diminution brutale de la vision d’un œil.
Un AVC est consécutif à un arrêt soudain de l’irrigation sanguine, ce qui prive d’oxygène les zones du cerveau concernées. Il s’agit d’une urgence médicale absolue. En effet, le traitement doit commencer dans les quatre heures et demie après l’attaque, et le plus tôt est le mieux pour éviter un décès ou des séquelles motrices ou intellectuelles.
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