Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), le coût du burn-out tourne autour de deux milliards d’euros par an, y compris les coûts des soins pour les salariés. Une désorganisation est constatée au sein des entreprises.
Le terme de burn-out est encore mal défini en France. Par ailleurs, le phénomène n’est pas encore reconnu officiellement à cause d’un manque crucial d’informations. Des études attestent pourtant que près de trois millions de Français seraient concernés, ce qui représente près d’un salarié sur dix. D’autres études avancent le chiffre de 490 000 cas. Au niveau de l’Assurance maladie, la tendance est aux antipodes, avec seulement 350 cas reconnus en 2015.
Les personnels soignants, les infirmiers et les pharmaciens, mais aussi des enseignants et des cadres d’entreprise ont déjà signalé de nombreux cas de burn-out. Les agriculteurs, les commerçants, les artisans, ainsi que les travailleurs du bâtiment ne sont pas épargnés. Le phénomène entraîne des mois d’arrêt maladie qui se répercutent dans la vie des entreprises. Les symptômes de la maladie sont généralement un sentiment de souffrance et de lassitude intense.
L’Institut national de recherche et de sécurité (INSERN) estime les coûts liés au burn-out entre deux et trois milliards d’euros par an. Cette somme astronomique représente le coût des soins de santé à la charge du salarié auquel s’ajoute la désorganisation causée par les absences pour les entreprises. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme : il est temps de se pencher sérieusement pour la question.
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