Lors d’une intervention à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a utilisé le terme "tragique accident" en évoquant le viol présumé du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois. Il a lui-même jugé ses mots inappropriés.
Mardi 14 février, le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a annoncé qu’il venait de saisir une nouvelle fois l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), rapporte Le Parisien. De nouvelles accusations de violences visant l’un des policiers mis en examen dans l’interpellation brutale de Théo le 2 février, à Aulnay-sous-Bois, sont apparues. Les faits dont a été victime le jeune homme de 22 ans étaient "un tragique accident", avait dit le locataire de la Place Beauvau, avant de regretter ce terme qu’il a lui-même jugé "inapproprié".
L’IGPN avait pourtant déjà utilisé ce terme d’"accident" dans un précédent rapport divulgué par LCI. Le document stipule que toute idée de viol délibéré avec une matraque est écartée en raison d’absence d’intention réelle, même si un "accident grave et réel" est à déplorer.
Bruno Le Roux réagissait à une intervention du député Les Républicains Eric Ciotti pendant la séance de question au gouvernement. C’est pendant ses explications que le ministre a dérapé en utilisant le terme "tragique accident". L’affaire Théo, qui a commencé lors d’un violent contrôle de police, a conduit à la mise en examen de quatre policiers, dont un pour viol.
Bruno Le Roux a rectifié le tir dans une communication sut Twiter. "Le terme accident était inapproprié. Je réaffirme ma confiance dans la Justice pour établir les responsabilités et qualifier les faits", a-t-il dit.
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