Il est désormais possible pour les personnes qui ne souhaitent pas donner leurs organes à leur mort d’en faire la déclaration en ligne, alors que l’inscription sur le registre national n’était jusqu’ici possible que par courrier postal.
Une étape supplémentaire a été franchie lundi 23 janvier dans la nouvelle législation sur le don d’organes, rapporte le site 20minutes.fr. Les personnes qui ne souhaitent pas donner leurs organes après leur mort peuvent désormais exprimer leur refus en ligne, alors que cela n’était possible que par courrier postal par le passé.
Les règles concernant le don d’organes ont été modifiées au 1er janvier dernier. En vertu de ces règles découlant du principe du consentement présumé, tous les Français sont désormais des donneurs potentiels, sauf s’ils s’y opposent formellement de leur vivant. Ceux qui ne déclarent pas officiellement leur refus sont donc censés accepter le principe.
Cependant, l’inscription sur le registre national des dons d’organes est modifiable à tout moment. En effet, la personne détient un mot de passe lui permettant d’effectuer les modifications en question, notamment la suppression. Il est aussi possible de préciser la nature du refus, par exemple pour une greffe d’organes et de tissus, une autopsie ou encore la recherche scientifique. Un autre moyen d’exprimer son refus existe également : un document écrit confié à un proche.
Évolutions de la loi sur le #DonDorganes : un point sur Ce qui change et Ce qui ne change pas pic.twitter.com/Ecn1604QUr
— Agence biomédecine (@ag_biomedecine) 12 janvier 2017
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