Le verdict de l’affaire des primes en liquides a été rendu ce lundi. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy Claude Guéant a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme et un an assorti d’un sursis mis à l’épreuve.
Le 13 novembre dernier, en première instance, Claude Guéant a fait appel après avoir été condamné à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction de toute fonction publique. Le verdict est sorti ce lundi 23 janvier dans ce dossier de l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme et un an assorti d’un sursis mis à l’épreuve.
L’affaire qui remonte entre 2002 et 2004 concerne des primes en espèce versées chaque mois par des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Intérieur. L’argent était ensuite prélevé sur une enveloppe destinée aux frais d’enquête et de surveillance (FES) des policiers. Près de 10 000 euros par mois auraient été remis par Michel Gaudin à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre pour un montant global de 21 000 euros. "Ce dernier en a gardé la moitié et a reversé le solde à trois de ses collaborateurs, Michel Camux, Daniel Canepa et Gérard Moisselin", rappelle 20 Minutes.
Devant la cour d’appel de Paris ce lundi, le magistrat a déclaré que Claude Guéant avait "abusé de sa connaissance" du poste de directeur général de la police nationale. Le prévenu avait précédemment occupé cette fonction afin de demander des fonds à son successeur Michel Gaudin. Ce dernier a été condamné à dix mois avec sursis en première instance, rapporte L’Express. Il faut dire que l’avocat général Alain Gallaire a été plus clément et a uniquement réclamé 20 000 euros d’amende à l’ancien patron de la police.