Un joueur havrais en procédure avec la Française des jeux a finalement pu obtenir la somme de près de 30 000 euros qu’il avait réclamée après le vol de 177 tickets qu’il avait cachés chez ses parents. L’affaire a commencé en 2010.
Le joueur havrais a entrepris un véritable bras de fer avec la Française des jeux (FDJ), raconte le site paris-normandie.fr. L’affaire, qui a commencé en 2010, a duré pendant six longues années au bout desquels le joueur de 33 ans a pu récupérer ses 29 810 euros qu’il avait gagnés en pariant sur des matchs de football.
Le 24 août 2010, le joueur s’aperçoit que les 177 tickets gagnants qu’il avait cachés chez ses parents qui habitent Le Havre, en Normandie, avaient disparu. Il affirme les avoir rangés dans une pochette, sous un matelas, et en rentrant de vacances, les tickets en question avaient disparu. "Je pense que j’ai été suivi", soutient-il.
Dans le monde des parieurs, quand une personne voit quelqu’un gagner, l’information circule très vite, d’après les explications du joueur. Il a d’emblée bloqué ses gains auprès de la Française des jeux. Après le vol, des personnes ont essayé de retirer à cinq reprises la somme dans les bars-tabacs du Havre, mais les commerçants ont refusé.
Le 29 juillet 2010, le joueur avait misé sur le bon résultat du match entre Lisbonne et Nordsjaelland et le 7 août, sur celui entre PSG et Saint-Etienne. Il avait misé deux fois 10 000 euros. "Je m’étais dit qu’à 100 000 euros, j’arrêterais de jouer. C’était le jackpot pour moi", confie-t-il. Pour son avocate, "c’est ce qui le différencie d’un joueur lambda. Il n’a pas d’argent en numéraire. Mon client mise sur des tickets. Il mise beaucoup sur un match avec des gains remis en jeu".
L’affaire a été classée sans suite, la personne qui a tenté d’empocher les gains n’ayant pas pu être retrouvée. Le joueur a ensuite voulu retirer son argent auprès de la Française des jeux. Mais l’entreprise n’était pas de cet avis, mettant en avant le principe "Pas de ticket, pas de gain". Au bout d’une longue procédure, le joueur a finalement pu récupérer son argent.
Suivre l’actualité sociale en France.