Au total, 785 000 nourrissons sont nés en France l’an dernier, soit 14 000 de moins qu’en 2015. L’indice de fécondité français a cependant baissé en 2016 pour la deuxième année consécutive.
La France détient toujours le record de la fécondité la plus élevée en Europe avec 1,96 enfant par femme malgré la baisse de la natalité. En 2016, le pays a recensé la naissance de 785 000 nourrissons soit 14 000 nouveau-nés de moins l’année précédente. Rappelons qu’en 2015, 20 000 naissances de moins ont été enregistrées dans le pays. Selon l’Insee, cette crise des berceaux résulte d’une chute de la fécondité chez les femmes de 25 à 29 ans depuis 2014. Toutefois, les femmes de plus de trente ans font toujours autant d’enfants que ces dernières années. "Autre explication : les nombreuses baby-boomeuses n’ont plus l’âge de pouponner et le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants s’amenuise depuis le milieu des années 90", rapporte l’institut sur le récit du Figaro.
Pour le moment, l’Insee n’a pas encore déterminé des liens de cause à effet entre cette baisse de la natalité et les mauvais chiffres du chômage. Il n’a pas non plus été précisé si la politique familiale de François Hollande y est pour quelque chose. D’après certains démographes, une perte de confiance des Français dans la politique familiale a un impact sur le taux de natalité. Toutefois, ce bilan démographique affiche une diminution du nombre de décès en 2016. Après le triste bilan de 2015 avec 600 000 morts, c’est une bonne nouvelle, car 587 000 morts ont été dénombrés l’an dernier.
Avec cette baisse du nombre de décès, l’espérance de vie moyenne des Français d’un trimestre a de nouveau grimpé. Elle progresse de quatre mois pour les femmes pour s’établir à 85,4 ans. Elle grimpe de trois mois chez les hommes et leur permet d’espérer atteindre 79,3 ans en moyenne. En tenant compte de la natalité et la mortalité en France en 2016, la population dans le pays était de 66 991 000 habitants au 1er janvier 2017. Ce qui correspond à une hausse de 265 000 personnes par rapport à l’an passé, soit une hausse de 0,4 %.
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