Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 13% des jouets contrôlés l’année dernière étaient non conformes ou dangereux. Au total, 12 200 actions de contrôle ont été menées.
Le bilan de la répression des fraudes a de quoi inquiéter à quelques jours de Noël. En 2015, 13% des jouets qu’elle avait contrôlés étaient non conformes ou dangereux. Au total, les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont inspecté 3 738 établissements français. Les agants ont inspectés les lieux de fabrication, les sites d’importation, les commerces de détail, la grande distribution, les marchés de Noël ou encore les sites de ventes à distance.
Un total de 12 200 actions de contrôle y ont été menées, dont 4 200 concernant spécifiquement la sécurité des jouets. Pour ce faire, les agents ont procédé à 785 prélèvements spécifiques pour analyses. Résultat, 13% des produits ont été déclarés non-conformes à la réglementation ou dangereux. Cette proportion était de 16,5% en 2014, et de 14,8% en 2013.
>>>>Noël 2016 : des conseils pour éviter les jouets dangereux
"Les principales causes de dangerosité enregistrées en 2015 sont notamment les petits éléments dans les jouets pour les moins de 3 ans, l’accessibilité au rembourrage des peluches et les risques chimiques liés à la présence de phtalates dans des jouets en plastique (PVC)", indique la DGCCRF. Ces contrôles ont ainsi conduit à 875 avertissements aux entreprises concernées, à 152 injonctions administratives, 66 procès verbaux, et à la destruction ou remise en conformité de 220 000 jouets.
Selon la DGCCRF, "les exigences en matière de sécurité (fabrication, avertissements réglementaires) restent méconnues chez les petits artisans (notamment chez les fabricants de jouets en bois) mais aussi dans les commerces ambulants et les marchés de Noël. Pour ces derniers, s’ajoute l’absence de traçabilité des jouets mis en vente (factures inexistantes, imprécises, illisibles ou incomplètes)". Pour leur part, les sites de vente en ligne n’affichent pas toujours de manière complète ou suffisamment précise les avertissements réglementaires destinés à la sécurité des consommateurs concernant certains jouets, ajoute l’organisme dans son communiqué.