Le téléphone de Brahim Abdeslam, un des kamikazes des attentats du 13 novembre 2015, a été égaré par les enquêteurs belges. Le téléphone en question avait été confisqué en février 2015, lors de l’interpellation de son propriétaire dans une affaire de drogue.
Brahim Abdeslam, un des kamikazes des attentats du 13 novembre 2015, était le frère ainé de Salah Abdeslam, rappelle RTL. Pendant des mois, les enquêteurs belges ont recherché son téléphone mobile, avant de le retrouver dans un commissariat.
Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, la police belge s’est immédiatement sur les traces des terroristes. Les enquêteurs ont rapidement tenté de mettre la main sur le portable de Brahim Abdeslam, qui s’était fait sauter au Comptoir Voltaire, dans le 11e arrondissement de Paris. Le téléphone du djihadiste avait été confisqué en février 2015, lorsque son propriétaire avait été interpellé dans une affaire de drogue.
À l’époque, l’unité antiterroriste de la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles avait déjà tenté de consulter le téléphone de Brahim Abdeslam, soupçonné de vouloir rejoindre la Syrie, mais le téléphone était introuvable. Une grande partie de son contenu avait cependant été sauvegardée, dont des numéros appartenant à la cellule terroriste de Paris et Bruxelles.
À l’occasion d’une enquête sur de possibles dysfonctionnements de l’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015, le comité permanent de contrôle des services de police avait épinglé le service antiterroriste belge en l’accusant d’avoir perdu le portable de Brahim Abdeslam.
Le téléphone de Brahim Abdeslam a été retrouvé dans un commissariat de la zone de police ouest de Molenbeek, en Belgique, le 9 novembre dernier, sous une pile de dossiers. Les services d’inspection du parlement belge ont relevé treize erreurs des services de police belge qui auraient pu permettre de découvrir les auteurs des attentats de Paris avant le 13 novembre 2015.
Lire notre dossier sur les attentats du 13 novembre 2015.