Bonne nouvelle pour la Guadeloupe, le niveau de prolifération du virus Zika a été déclaré "sporadique" par les autorités sanitaires locales. Il y a désormais moins de 100 cas par semaine contre 2700 quand la maladie était au plus fort.
L’épidémie de Zika qui a sévi en Guadeloupe est désormais à "la fin de sa phase". Pour autant, les autorités sanitaires ne négligent pas la présence du virus sur le territoire d’outre-mer. Le préfet de la Guadeloupe, Jacques Billant, invite par ailleurs à la vigilance, le jeudi 10 novembre à l’issue du comité de Gestion du Zika. "Le niveau de prolifération devient sporadique et non plus épidémique", a précisé la préfecture sur Europe 1, avec "moins de 100 cas par semaine" contre "2700 cas par semaine au pic épidémique".
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Afin de garder ces chiffres encourageants, la préfecture de la Guadeloupe entend ne pas relâcher la surveillance des femmes enceintes. Elle invite d’ailleurs ces dernières à se protéger contre des piqûres de moustiques. Il y a également le risque de transmission du virus Zika via les relations sexuelles. La préfecture encourage ainsi les femmes enceintes à utiliser un préservatif durant leur grossesse.
Pour rappel, la préfecture de la Guadeloupe a recensé "600 femmes enceintes contaminées par le Zika". Environ la moitié de ces femmes ont accouché. Heureusement, seul un cas de microcéphalie a été recensé sur un nouveau-né. Depuis la déclaration de l’épidémie en 2016, les femmes enceintes font l’objet d’un suivi en particulier. Par ailleurs, leurs enfants seront également suivis sur deux ans pour détecter d’éventuelles présences du virus Zika.
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