Illustration SIPA
Le texte en question indique que les universités qui le souhaitent pourront recruter leurs étudiants dès la première année du master. L’auteur de la proposition de loi est confiant qu’il s’agira surtout "d’une sélection positive et non pas d’une sélection par l’échec".
Le Sénat a donné son feu vert pour la mise en place d’une sélection à l’entrée du master, dans la nuit du 25 au 26 octobre. D’après l’auteur de cette proposition de loi, le sénateur (UDI-UC) Jean-Léonce Dupont, cette mesure adaptera "enfin le cursus français aux exigences du LMD". La validation de ce texte est une suite logique à l’accord conclu le 4 octobre dernier entre les organisations étudiantes, les présidents d’universités et le gouvernement. À cette époque, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur avait qualifié cet accord de "compromis historique".
La grande majorité des sénateurs avait adopté en première lecture à main levée cette proposition de loi qui intègre un droit à la poursuite d’études. Seul le groupe communiste, républicain et citoyen s’est abstenu lors de ce vote. Ce texte "prend appui sur la démarche de Jean-Léonce Dupont, que nous avions interprétée comme une proposition de loi d’appel, comme une incitation à aboutir", a déclaré le secrétaire d’État à l’enseignement supérieur Thierry Mandon sur 20 Minutes.
D’après l’auteur du texte, le sénateur UDI-UC du Calvados Jean-Léonce Dupont : une fois en vigueur, "la proposition de loi répondra à une préoccupation majeure de nos universités, en adaptant enfin le cursus français aux exigences du LMD", le système licence master-doctorat. Par ce fait, le code de l’éducation sera modifié, ce qui permettra aux universités de mettre en place une procédure d’admission dès la première année de master. Les candidats pourront ainsi être sélectionnés par l’examen de son dossier de candidature, ou lors d’une session d’épreuves ou d’un entretien. La sélection que le sénateur UDI-UC considère comme "positive" "repose sur l’acquisition de prérequis ou de compétences afin de pouvoir poursuivre le parcours avec succès", comme rapporté par RTL.
Par rapport aux élèves qui ne seraient pas sélectionnés au terme de leur licence, les sénateurs ont décidé qu’ils seront informés de l’ensemble des débouchés dont ils disposent à l’issue de leurs études. Par ailleurs, les perspectives offertes par les différents masters qui s’offrent à eux leur seront également proposées. Pour l’heure, le texte sur la sélection en master dans les Universités doit encore être voté à l’Assemblée nationale.
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