Cette manifestation sous le signe de "rassemblements silencieux devant les palais de justice" vise à réclamer la révision des règles de la légitime défense.
Alors qu’ils refusent de se joindre à l’appel à manifester le 26 octobre lancé par Unité-Police SGP-FO, plusieurs syndicats de police appellent à une mobilisation tous les mardis. L’intersyndicale a placé cette manifestation au titre de "rassemblements silencieux" tous les mardis. Leur requête concerne notamment la révision des règles de la légitime défense. Plusieurs syndicats de policiers appellent à des "rassemblements silencieux devant les palais de justice" tous les mardis de 13h0 à 13h30 pour réclamer notamment la révision des règles de la légitime défense, est-il indiqué dans le communiqué de l’intersyndicale en date de ce 21 octobre.
L’intersyndicale regroupe Alliance (premier syndicat de gardiens de la paix), Synergie Officiers, l’Unsa, des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ou encore la CFE-CGC. Dans son communiqué, elle explique ses motivations. "Respectueuses de la légitime exaspération de nos collègues de tout grade, nous préférons consacrer notre énergie à la levée des obstacles qui entravent l’action de nos collègues", a-t-elle écrit sur le récit de LCI. Elle a toutefois souligné que ce rassemblement silencieux n’a aucun lien avec la prétendue "marche de la colère policière et citoyenne" initiée par Unité-Police SGP-FO le 26 octobre.
Selon l’intersyndicale, l’objectif de ces rassemblements est de demander la "révision du cadre juridique d’emploi des armes", la "mise en place de peines plancher pour les agresseurs de membres des forces de l’ordre et services de secours", créées sous la droite et abrogées sous François Hollande. L’intersyndicale exige que la répression des outrages à personne dépositaire de l’autorité publique sur celle des outrages à magistrat dont les peines sont doubles soit alignée.