Un livre sur le danger des sels d’aluminium ravive la polémique sur les vaccins

Une nouvelle maladie causée par l’aluminium

Le professeur Romain Gherardi, militant des vaccins plus sûrs, a publié Toxic Story (Actes Sud) cette semaine, un ouvrage scientifique sur le danger de l’aluminium. Dans le livre, il détaille tous ses questionnements sur une maladie émergente, la myofasciite à macrophages. Il retrace notamment toutes les expériences qui l’ont mené à lier cette pathologie aux sels d’aluminium dans certains vaccins.

Les sels d’aluminium dans les vaccins sont un danger

Cette découverte compromettante sur les sels d’aluminium dans les vaccins n’a pas été sans prix pour le professeur Romain Gherardi. Dans son livre, il raconte comment le milieu médical a pointé du doigt ses trouvailles. "Mais il y a six équipes de chercheurs dans le monde qui lient le syndrome de fatigue chronique aux sels d’aluminium", se défend le directeur de recherche de l’INSERM. "Mes recherches contredisaient un dogme qui stipulait que l’aluminium était rapidement éliminé par les urines. Mais le monde du vaccin répétait tel un moulin à prières que ces adjuvants étaient inoffensifs. Il existe des collusions entre le monde médical et les industries pharmaceutiques. Les agences médicales, qui devraient protéger les patients, s’intéressent surtout aux intérêts de l’industrie", accuse le professeur.

Des recherches scientifiques finalement reconnues

Après bien de portes fermées et de batailles médicales et judiciaires, le professeur Romain Gherardi a obtenu gain de cause. Le ministère de la Santé lui a ainsi octroyé 150.000 euros afin qu’il poursuive ses recherches en 2012. " J’espère sortir du conflit avec les agences sanitaires, reprend le professeur sur 20 Minutes. Mon travail prouve qu’il existe des facteurs génétiques qui expliquent les liens entre sels aluminiques dans les vaccins et cette pathologie. Ces patients ont une difficulté spécifique à digérer les adjuvants aluminiques qui persistent et se promènent dans leur organisme. On pourrait détecter par des tests génétiques ces individus à risques. À condition d’accepter qu’il existe un problème avec les adjuvants aluminiques."

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