Assigné à résidence, l’islamiste radical Farouk Ben Abbes a bénéficié des minima sociaux depuis le 1er juillet dernier.
Les démêlés administratifs de Farouk Ben Abbes avec le gouvernement ne sont pas près de se terminer de sitôt. Après avoir été indemnisé par l’État, l’islamiste radical, assigné à résidence, percevrait également le RSA, depuis le 1er juillet dernier. D’après le journal le Parisien qui rapporte l’information, le Belgo-Tunisien a bouclé fin juillet son dossier de demande de RSA auprès de la Caisse d’allocations familiales de Haute-Garonne.
Comme sa demande a été des plus conformes, le conseil départemental lui a signifié vers la moitié du mois de septembre l’octroi du RSA, avec effet rétroactif au 1er juillet. "Il remplissait toutes les conditions, notamment celle d’être ressortissant de l’Union européenne. Sa dangerosité supposée ne fait pas partie des critères prévus par les textes", explique une source proche du dossier.
Le nom de Farouk Ben Abbes est apparu plusieurs fois dans l’enquête sur les attentats terroristes de par le monde. La première mention a eu lieu en 2009 lors de l’attentat du Caire en Égypte. Un an plus tard, son nom est de nouveau cité dans un projet d’attaque terroriste au Bataclan, à Paris. Dans cette affaire, l’islamiste radical bénéficie d’un non-lieu en 2012. Proche de Fabien Clain qui a revendiqué les attentats de Paris et de Saint-Denis, Farouk Ben Abbes a été assigné à résidence.
Ce dimanche, lors d’une interview sur « Grand rendez-vous Europe1/iTélé/Les Echos », Jean-Jacques Urvoas a reconnu une erreur du ministère dans cette affaire. Il a alors expliqué que "Farouk Ben Abbes « est mis en examen pour association de malfaiteurs à but terroriste, a indiqué le garde des Sceaux. Cette procédure va aller jusqu’au bout. De deux choses l’une : il est condamné, il sera mis en prison et ne touchera pas le RSA ; il n’est pas condamné, il sera expulsé et ne touchera plus le RSA ».
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