L’usine de Belfort appartenant au groupe de construction ferroviaire d’Alstom a été sauvée in extremis par la commande publique de 5 TGV et de 20 locomotives. Au total, 500 emplois ont été sauvés, selon les estimations faites par le Premier ministre Manuel Valls.
Le Premier ministre Manuel Valls et le groupe de construction ferroviaire d’Alstom ont communément annoncé plusieurs commandes et investissements dans le but de sauver l’usine de Belfort. Ces nouvelles possibilités vont s’étaler sur quatre ans afin de maintenir autant que possible l’activité du site ainsi que son développement. L’État français prévoit ainsi d’acheter 15 TGV destinés aux lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan, en plus de 6 TGV pour la liaison Paris-Turin-Milan. "Grâce à la mobilisation de l’État et à l’engagement de tous, le site d’Alstom de Belfort est sauvé !", s’est enthousiasmé le chef du gouvernement sur son compte Twitter.
De son côté, Alstom a assuré qu’il allait investir 40 millions d’euros d’ici à 2020. Cet investissement sera surtout axé sur la production d’un nouveau modèle de locomotive hybride ou diesel. Pour ce faire, le groupe prévoit une dépense de 30 millions d’euros, d’ici à 2018. Cinq millions d’euros supplémentaires vont également être investis d’ici à 2019 pour la modernisation des ateliers de maintenance ferroviaire du site de Belfort. L’objectif d’Alstom est ainsi de doubler les effectifs sur cette activité, soit 150 salariés à terme.
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Grâce à la mobilisation de l’État et à l’engagement de tous, le site d’Alstom de Belfort est sauvé ! #Fiersdenotreindustrie
— Manuel Valls (@manuelvalls) 4 octobre 2016