Avec l’opération "Octobre Rose", le mois d’octobre verra une nouvelle fois se multiplier les initiatives pour sensibiliser au cancer du sein, qui reste le plus fréquent et le plus mortel des cancers chez les femmes.
En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, avec plus de 50 000 nouveaux cas par an. C’est aussi la première cause de mortalité par cancer, avec près de 12 000 décès par an. L’opération "Octobre Rose", est l’occasion de parler de dépistage et de prendre en compte les facteurs de risque.
Dans le cadre du dépistage organisé, mis en place il y a douze ans, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à réaliser une mammographie tous les deux ans, et tous les ans pour celles qui présentent un risque élevé. Mais la participation à ce programme stagne depuis 2008. Pourtant, lorsque le cancer du sein est dépisté précocément, il peut être soigné 9 fois sur 10. Le programme national de dépistage du cancer du sein préconise en outre une mammographie dès l’âge de 50 ans. Cet examen est pris en charge par l’Assurance Maladie.
De nombreux éléments de notre quotidien ont été suspectés d’augmenter le risque de développer un jour un cancer du sein. La Haute autorité de santé a récemment émis une liste des éléments pour lesquels il était prouvé qu’un lien de cause à effet pouvait exister : obésité (notamment après la ménopause), contraception hormonale, traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause, grossesses tardives ou l’absence de grossesse menée à terme, consommation d’alcool, consommation de viandes grasses et le diabète de type 2. Il faut également prendre en compte les facteurs de risques héréditaires.