Cinq salariés d’Air France vont écoper d’une condamnation de deux à quatre mois de prisons avec sursis dans le cadre de "la chemise arrachée". Les dix autres prévenus pourraient payer une amende de 1000 euros.
Le tribunal correctionnel de Bobigny va trancher sur le cas des salariés d’Air France, inculpés dans l’épisode de la "chemise arrachée" du DRH de la compagnie aérienne. Une peine de deux à quatre mois de prison avec sursis ont été requis mercredi contre cinq des salariés. "Quatre mois ont été requis contre Fabrice Lhermitte, trois mois contre Pascal Maquet, Samir Ait Taleb et Vincent Martinez, le délégué du personnel qui a été licencié, et deux mois contre Cédric Errin", détaille 20 Minutes.
Concernant les dix autres prévenus, le parquet a requis 1 000 euros d’amende pour "dégradations" lors de la manifestation du 5 octobre 2015 devant le siège d’Air France à Roissy. "Ce n’était pas une opération syndicale", mais une "opération de casseurs, puis de voyous", a dénoncé le procureur Philippe Bourion. Pour rappel, Xavier Broseta et Pierre Plissonnier ont dû fuir sous le débordement des manifestants de la grève d’Air France. La chemise du second homme était en lambeaux alors qu’il s’était enfui sous les huées de la foule.
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Contre Samir.A : 3 mois avec sursis et contre Cédric.E : 2 mois avec sursis. Bilan : Entre 2 à 4 mois de prison avec sursis #AirFrance
— helenesergent (@helenesergent) September 28, 2016