Le site belfortain d’Alstom est actuellement sur le point de mettre la clé sous la porte. Cette affaire a récemment fait des vagues dans le monde politique sans manquer de secouer l’économie française. Les réactions des politiques et des syndicalistes n’ont pas tardé à se faire entendre.
Jeudi 15 septembre, le patron de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez avait annoncé que le syndicat avait déjà prévenu les autorités de ce problème qui touche actuellement le site d’Alstom de Belfort. Le syndicaliste avait dénoncé "une défaillance de l’État" dans cette affaire selon le site d’Europe1. "On est face à une défaillance de l’État vis-à-vis de la politique ferroviaire : il a laissé la SNCF fermer des lignes, favoriser le passage du fret à la route", a déclaré Philippe Martinez.
Le numéro un de la CGT avait continué à critiquer l’exécutif par rapport au manquement qu’il constate. "On nous a répondu qu’il n’y avait pas de danger. Autant sous l’ère (d’Arnaud) Montebourg on parlait d’industrie, autant (Emmanuel) Macron ne s’est jamais occupé d’industrie", a-t-il expliqué. "Si les carnets de commandes d’Alstom manquent en France, c’est parce qu’il n’y a plus de vision stratégique", a-t-il ajouté.
De son côté, l’État s’était défendu en annonçant qu’il n’était pas au courant des décisions prises en amont par rapport à cette annonce d’Alstom d’arrêter sa production de trains à Belfort selon les déclarations du porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. L’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron avait également retiré son épingle du jeu en affirmant qu’il n’avait jamais fait "des promesses intenables" contrairement à certains politiques.
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