Le ministère de l’Intérieur a émis des consignes claires en cas de disparition d’un enfant mineur. Il existe des dispositifs d’aide à la recherche d’enfants disparus.
Dès le constat de la disparition d’un enfant, les parents doivent tout d’abord procéder à des recherches auprès de leurs proches avant d’alerter les services compétents. Les amis de la famille, les grands-parents et les membres de la famille élargie, ainsi que les voisins doivent être informés. Les parents doivent aussi rechercher l’enfant mineur dans les lieux qu’il a l’habitude de fréquenter, comme les espaces de jeux ou les abords de l’école. Il peut éventuellement s’agir d’une fugue. Les parents doivent vérifier si leur enfant a emporté des affaires personnelles avec lui : pièce d’identité, argent, vêtements, sacs, téléphone portable, etc.
Si l’enfant n’a pas été retrouvé, les parents doivent impérativement signaler sa disparition auprès des services de police ou de gendarmerie les plus proches de leur domicile. Ces services mettront en œuvre des actions de recherches. Les parents doivent se munir d’une photo récente et nette de l’enfant. En cas de disparition d’enfant, des dispositifs d’aide à la recherche peuvent être mis en place. Les familles peuvent obtenir une information, une aide et un soutien notamment auprès de services spécialisés.
Le service téléphonique 116 000 Enfants disparus est un numéro unique dédié aux disparitions d’enfants. Il a pour mission l’écoute et le soutien aux familles d’enfants disparus et conseille les familles dans les procédures administratives et juridiques à engager. Il intervient également auprès des familles dans le cadre de fugues, d’enlèvements parentaux en France ou à l’étranger. Il peut aussi intervenir dans les cas de disparitions inquiétantes de majeurs de moins de 25 ans.
Le dispositif Alerte enlèvement est, quant à lui, un système d’alerte de la population en cas d’enlèvement d’un enfant mineur. Plusieurs ministères et organismes sont associés à ce dispositif. Il s’agit notamment du ministère de la Justice, du ministère de l’Intérieur, des principaux médias, des sociétés de transports et des associations de victimes.
Plus d’informations sur le site de l’administration française.